Exposition Jardin’Âge

À travers des objets – archéologiques et ethnographiques – utilisés pour le travail au jardin et issus du design actuel, ce projet nous interroge sur les outils du jardinier. De quelles manières les objets actuels sont-ils les descendants d’objets anciens, parfois millénaires ? Comment se situent les césures dans les formes, les usages ou les modes ?

Cette exposition vise à mettre en valeur ce lien avec l’ancien dans les objets d’aujourd’hui. Ce socle historique est mis en perspective avec des œuvres contemporaines. Apparait alors une transversalité dans les formes, les usages et les matériaux.

Ces approches pluridisciplinaires seront abordées à travers un parcours thématique qui puise sa source dans ce qui fait le jardin : Dessiner – Travailler – Irriguer – Conserver hier et aujourd’hui.

Cette exposition foisonne d’objets provenant de collections archéologiques et ethnographiques, dont une majorité d’inédits, et de plusieurs manuscrits.

Les œuvres contemporaines, existantes ou créées spécifiquement pour cette exposition, offrent un regard actuel sur les objets anciens et l’inspiration qu’ils insufflent aux artistes.

Le jardin et ses outils. 

Afin de rendre l’exposition immersive, le parti pris plastique de la scénographie repose sur l’utilisation des codes et matières proche du jardin. Formellement proche des architecture de jardin, de la notion de cabane, d’abris, la scénographie utilise des matériaux naturels, proposé sans traitement. L’accrochage des outils se fait de façon à favoriser la lecture mais n’hésites pas à utiliser des système d’accroche classique, que l’on peut trouver en magasin de jardinage. Structurellement la présence d’une charpente tout au long du parcours permet de rendre la visite immersive et permet techniquement de créer des supports pour les éclairages ponctuels. 

En dernière partie de l’exposition, un travail de tressage du peuplier permet de rappeler l’utilisation des plessis et le tressage de l’osier utilisés dans le jardin médiéval du Château de Mayenne et les paniers de la collection du MUCEM présentés. 

Réalisation

Commissariat : Mathieu Grandet / Mathias Courtet / Edouard de Laubrie pour le MUCEM

Matériaux : Dalles Organic / Pin / CP Peuplier PMMA

Graphisme de l’exposition : Florian Chevillard

Année : 2024 

Production : Communauté de Commune de Mayenne 

Photographies : © Thomas Dellys

Exposition Aérosol, une histoire du graffiti

L’exposition « Aérosol, une histoire du graffiti » propose une plongée dans l’univers du graffiti, des années 1960 à nos jours, à travers le prisme de l’usage de la bombe aérosol à des fins artistiques. Qu’il s’agisse de bombage à main levée, de pochoir ou de graffiti-writing, l’aérosol s’impose comme
une forme d’expression artistique plurielle, riche de plus d’un demi-siècle de pratique. Tantôt illégale, tantôt tolérée, la création peut se développer sur des palissades, des rames de métro ou en atelier.

Né dans la rue, c’est un art par nature éphémère : lui consacrer une exposition dans un musée est un défi. Ce projet part du constat que la pratique du graffiti est à la fois très populaire et néanmoins largement méconnue : dans la première partie de l’exposition, les visiteurs peuvent donc retracer précisément l’émergence du graffiti en France, des années 1960 à 1986, avec des oeuvres rares et inédites (Blek le rat, Jef Aérosol, Marie Rouffet, Miss.Tic, Bando, Futura2000, Blitz, Dee Nasty, Loly Pop…) ainsi que de nombreux documents, photographies et témoignages.

Trains et Trainistes

Afin de prolonger cette approche historique et témoigner de la vitalité exponentielle du graffiti à partir de la fin des années 1980, l’espace du patio du musée propose quant à lui un focus sur le thème du train et du métro, support privilégié des writers, à partir des collections du Mucem, premier musée européen à avoir constitué un fonds dédié à ce mouvement au tout début des années 2000. L’exposition dans le patio présente oeuvres, objets, photographies retraçant l’activité des « trainistes » européens.

« Aérosol » a reçu le label « Exposition d’intérêt national »
décerné par le Ministère de la Culture.

Réalisation

Commissariat : Patrice Poch (Teenage Kicks), Nicolas Gzeley (Arcanes), Claire Ligneureux, Jean-Roch Boullier, Claire Calogirou (Mucem) 

Graphisme de l’exposition : Riko pour Here We Are.

Année : 2024 

Production : Musée des Beaux Arts de Rennes / Ville de Rennes

Photographies : © Thomas Dellys

Exposition Combo Carré

Sur invitation de l’Espace Le Carré, Combo Combo réunit machines-outils, normographes, modulographes, pop-up, objets, inventions… de huit artistes et designers graphiques. Des mondes de formes et de couleurs qu’on saisit par les sens, et qu’on fait siens, pour mieux les partager. Le graphisme comme une façon d’habiter.
Tour de quartier, celui des cités utopiques de Marion Bataille et Fanny Millard rêvées en noir et blanc. Un pas de côté, s’intégrer à l’œuvre de Karel Martens, désintégrés en milliers d’icônes. Noir et blanc, NB, nota bene : toi, visiteur, visiteuse, tu ne vas pas rester sur le bas­­­-côté, viens jouer !
Place délicatement les pièces sur les plateaux, fais-toi ton petit film tout en poésie cinétique avec les vibratos de Jean-Simon Roch, actionne les engrenages du lumigraphe de Patrick Lindsay et passe en total couleurs.

Derrière toi, les normographes d’Éloïsa Perez démangent les doigts, c’est par le geste qu’on imprime avant d’apprendre. Devant toi, les vases et dessins de Baptiste Meyniel allongent la forme, le geste extrude, est-ce que tu suis le mouvement ?

Geste, mouvement, l’œil roule sur les modules de Raphaël Zarka, kick flip, figures géométriques en volume, solide ! Slide jusqu’aux polygones de Sol LeWitt, derived from a square, dérivés dans l’espace Le Carré, fin de balade poétique.

Même joueur, joue encore, combo,
même joueuse, joue encore, carré !

Combiner, tracer, colorer, contraster, apparaître, transparaître, transposer, jouer, mouvoir, émouvoir.

Combo. Carré.

L’exposition composée par le collectif ComboCombo invite le public à entrer dans le sens et le sensible de l’image, par le dialogue d’œuvres d’artistes et de designers graphiques : dessins, normographes, modulographes, sculptures, pop-up, machines… qui façonnent par un vocabulaire de formes, de couleurs et de mouvements des univers visuels à explorer et expandre. Sortir l’image du cadre et habiter l’espace Le Carré. Dérive ludique et poétique encouragée, c’est ainsi qu’ensemble on crée des mondes. Combo. Carré.

Réalisation

Commissariat : Coline Blanpain & Benjamin Barreau pour le Festival Combo Combo

Dimensions : variables. 

Matériaux : Pin, Sangles, Gélatines Lee Filters, PMMA, CP Bouleau, PMMA, Moquette SICM

Graphisme : Atelier Bien Vu 

Année : 2022 

Production : Festival Combo Combo avec le soutien de la Ville de Lille pour l’Espace Le Carré

Photographies : © Thomas Lo Presti, Charlotte Cornette & Coline Blanpain

Avec les oeuvres de :

– Sol Lewitt
– Patrick Lindsay
– Karel Martens
– Baptiste Meyniel
– Eloïsa Perez
– Léa Maraszek