Au fil du sacré, une mode en soie.

L’exposition Au fil du sacré – Une mode en soie marque un nouveau temps fort à l’abbaye : un automne à Fontevraud.

Elle permet de découvrir le vêtement liturgique, sa fonction, son évolution, mais aussi la beauté de ces pièces. Elle met également en valeur le savoir-faire, depuis les moniales de Fontevraud jusqu’à l’abbaye bénédictine de Saint-Wandrille, connue pour ses réalisations Art Déco des années 1930 à 1950.

L’exposition comprend aussi des pièces d’exception, comme des ensembles d’Alfred Manessier, Jean Charles de Castelbajac, ou encore Pierre Buraglio. Diverses pièces, chapes, dalmatiques, mitres et accessoires, et des dessins préparatoires permettent d’appréhender le processus créatif à l’œuvre dans ces tenues liturgiques.

Les étoffes de soie et d’or déployées dans le Grand Dortoir et le Noviciat de l’Abbaye royale de Fontevraud rappellent combien ces productions sont le fruit de collaborations étroites, choisies ou non, entre des artistes, des religieux, et d’autres protagonistes. Leur présentation dans ce haut lieu de la vie monastique rappelle aussi que dans les couvents de femmes existaient des ateliers de coutures et de broderies dont la renommée passée n’est plus à prouver.

Réalisation

Commissariat : Anna Leicher

Dimensions : Variables. 

Matériaux :   Valchromat, PVC, Contreplaqué de Peuplier M1, PMMA, Intissé.

Graphisme : Vincent Martin

Assistants : Pierre Galopin, Julien Duporté, Paul Charlot

Année : 2022 

Production : Centre Culturel de l’Ouest & Département de Maine-et-Loire

Photographies : © Emmanuel Morin & © Coralie Pilard

Exposition Le Grand Tour 

Le grand tour est une exposition temporaire du Musée Mandet de Riom dans le cadre de sa programmation annuelle et de la candidature de Clermont Ferrand au titre de Capitale Européenne de la Culture 2028.

Pensée et conçue comme une invitation aux voyages, qu’ils s’inscrivent dans un périmètre géographique ou a contrario qu’ils soient libres de toutes contraintes et frontières par un dispositif de la psyché, l’exposition le Grand Tour mise sur une scénographie évoquant le
mouvement et le déplacement. Caisses de transport, tamponnages, tels sont les termes propres aux coulisses des musées et que l’on retrouve dans cette présentation. Les objets disposés dans ces vitrines semblent prêts à partir en caisse ou à l’inverse, sont-ils sur le point d’être scénographiés? À quel moment nous trouvons-nous? Celui du départ des pièces vers une destination, vers un ailleurs? Ou ces pièces, rentrent-elles «à demeure», à la suite d’un voyage pour retrouver le confort de la collection?

À partir des collections, beaux-arts, arts
décoratifs, design, orfèvrerie et archéologie
comprises, le fil d’Ariane de ce «Grand Tour»
est d’opérer des rapprochements esthétiques
avec la fine fleur du design.

Qu’importe finalement la réponse, ces œuvres et pièces de design se retrouvent dans un même espace-temps et sont issues d’une intention, formant ainsi la collection. S’intéresser à l’histoire de(s) collections(s) et notamment celle du Grand Tour, c’est aussi mieux appréhender la façon dont les œuvres sont reçues et perçues à différentes époques, comment s’élaborent les critères de jugements et comment elles nourrissent des formes de sociabilités originales et sensibles constituant de véritables univers artistiques.

Fruit d’un travail mené avec des institutions, des artistes, cette sélection d’œuvres présentée temporairement au musée Mandet convoque l’imaginaire du visiteur et lui permet d’opérer des rapprochements esthétiques, philosophiques et artistiques. De cette statuette d’Aphrodite de l’époque romaine à la fontaine aux Vénus de Cyril Zarcone, les correspondances sont plurielles et participent à ce grand tour de l’esprit, tout en prouvant la filiation ainsi que la continuité des idées et des formes à travers les siècles.

Réalisation

Commissariat : Julie Chevaillier & Mathias Courtet

Dimensions : variables. 

Matériaux : CP Pin M1 / Mousse Polypropylène / Polystyrène M1 / PMMA

Graphisme : Florian Chevillard

Année : 2022 

Production : Musée Mandet pour la Communauté d’agglomération Riom Limagne et Volcans avec le soutien des équipes du musée. 

Assistants :  Julien Duporté , Louis Leberre.

Photographies : © Thomas Dellys, Mathias Courtet & Le Musée Mandet

Avec les oeuvres de :

– Chiara Bonato
– Ronan Bouroullec
– Émilie Breux
– Damien Cadio
– La Double clique
– Simon Demeuter
– Gaétan Didier
– Constance Guisset
– Arthur Hoffner
– Studio La Mano
– Joachim Monvoisin
– Adrien Roquette
– Atelier Xavier Noël
– Laurent Pernot
– Atelier Polyèdre
– Guillaume Sardin
– Cyril Zarcone

Tour de Table

L’exposition met à l’honneur les Arts de la table. Latable, moment de partage et de plaisirs, rituels et pratiques, est un art de vivre et de bien-être. Le thème est omniprésent dans notre culture, notre patrimoine, et en Histoire de la Renaissance française jusqu’à l’actuel service de table de l’Élysée fabriqué par la Manufacture de Sèvres.

L’exposition mêle les pratiques des artistes, les époques, les goûts et les techniques, autour d’œuvres en céramique allant du XVIIIe siècle à nos jours. Elle croise les regards d’artistes, céramistes, graphistes et designers. Artistes – créateurs d’hier, d’aujourd’hui et de demain (ré)inventent formes, usages, s’approprient le process de fabrication de la terre et d’une céramique pour la réalisation et la présentation d’œuvres d’art ou objets usuels du quotidien.

La scénographie est composée de tables en polystyrène expansé découpé au fil chaud. Chaque table se voit attribuer des éclairages sur mesure en polystyrène également, alimentés par des ampoules leds.

Certaines pièces des artistes présentés, de par leurs qualités formelles, sont présentées sur des socles tournants, évoquant le travail du tour dans l’atelier de céramique, mais aussi le prestige d’une présentation en vitrine d’objets désirables, désirés.

Le matériau choisi est léger, presque aérien, bien que présenté sous une forme trapue, qui assoit la présentation dans cette grande galerie. Matériau dit « pauvre » destiné habituellement à emballer les céramiques présentées, le polystyrène prend un malin plaisir à se jouer de sa transparence lorsqu’il est travaillé, taillé, affiné. Mais aussi de sa texture et de ses reflets, qui contrastent et renforcent la présence des objets présentés.

Réalisation

Commissariat : Mathias Courtet et Celine Moron

Dimensions : Variables. 

Matériaux :   Blocs de PSE M1 taillé au fil Chaud, Résine Epoxy, PMMA Fluo, Ampoule LEDS.

Graphisme : Communaurté de Communes du Val de Sarthe

Année : 2022 

Production : Communaurté de Communes du Val de Sarthe

Photographies : © Thomas Dellys 

Avec les oeuvres de :

Constance Guisset
Atelier Polyhèdre
Abel Jallais
Ulysse Bouët
Atelier Baptiste et Jaina
Lili Gayman
Normal Studio
Ionna Vautrin

Exposition L’Auvergne à la carte, trésors cartographiques du Massif Central 

L’auvergne à la carte est une exposition de la Maison du Tourisme Auvergne Rhône Alpes en partenariat avec la Bibliothèque du patrimoine de Clermont Auvergne Métropole et la revue Reliefs. 

La scénographie de l’exposition l’auvergne à la carte est basée sur la volontée de dynamiser le contenu et créer un intéraction entre la place de la Victoire de Clermont Ferrand et l’intérieur de la maison du tourisme. 

Couleurs et transparences attirent les visiteurs de la Maison du Tourisme Auvergne Rhône Alpes vers l’exposition des cartes anciennes du massif central. 

La couleur comme dynamique.

Les choix colorés qui composent l’exposition sont issus du numéro hors série Massif Central de la revue Reliefs. Il permettent à l’œil des visiteurs d’identifier de loin un contenu inhabituel et susciter leur curiosité. Les choix permettent également de dynamiser le contenu ancien de l’exposition en mettant en avant les contrastes graphiques des cartes. 

L’exposition est destinée à être diffuser dans les différentes offices du tourisme de l’agglomération de Clermont, dans le cadre de la candidtature de Clermont Ferrand au poste de Capitale Européenne de la Culture 2028.  Une forte identité plastique permet donc à chacun des portiques d’être autonome et identifiable de loin. 

Réalisation 

Commissariat : Bibliothèque du Patrimoine Clermont Metropole et Pierre Fahys / Redacteur en Chef du magazine Reliefs.

Dimensions : 224x50x 145cm . 

Matériaux : Pin classe 2, Aluminium, Gelatine Lee Filters, Gripples Angel, PMMA Fluo. 

Graphisme : Christophe Legall

Année : 2021 

Production : Clermont Ferrand Massif Central 2028 

Assistants :  Pierre Galopin, Juliette Rolland, Yannick Fernandez. 

Photographies : © Thomas Dellys 

CRATERES

Une Baie au port, programme d’occupation artistique de la Rue du Port dans le cadre de la candidature de la ville de Clermont Ferrand à la Capitale Européenne de la culture 2028.

« Une vitrine du design autour d’une sélection d’objets fabriqués à partir des matériaux qui font l’ADN du Massif central : l’eau, la terre, le feu, la lave.

En forme de cône, de dôme et plus rarement de maar*, les cratères sont l’expression d’une terre vivante, d’une terre modelée. Moulés ou tournés, les cratères se font vases. Les anses, cols et panses de ses beaux objets sont tout finement arrangés.

Laves arrondies pour Constance Guisset & Emmanuel Hebrard, terres noires d’Ines Warris, ou terres imprimées pour la double clique : la terre se fait arrangeante.

Brulés aux charbons pour Juliette le Petit, ou laissant ruisseler les émaux pour Lukas Richartz, les associations peuvent être aussi caressantes qu’une mousse sablée avec l’Atelier Baptiste et Jaina. 

Terres fertiles des silices, elles fusionnent sous le souffle de Nicolas Angellini qui peut aussi s’acoquiner avec Simon Genest, le temps de boire un verre. « 

 « Les cratères s’irisent, l’eau s’y engouffre laissant les fines couleurs venir s’échouer sur les plus belles porcelaines de Thomas Dellys ; laissant à la nuit tomber les motifs gravés de Julien Salaud s’exprimer. 

Tous ces Cratères sont les expressions libres de nos richesses naturelles. Cet ensemble s’ajoure le jour et devient lumineux à nos yeux la nuit.

Thomas Dellys avec malice façonne les baies qui se font vitrées. Un nouveau pignon de rue, avec vue nuit et jour. »

Texte de Mathias Courtet, Commissaire d’une Baie au Port 2021. 

Réalisation 

Commissariat : Mathias Courtet

Dimensions : Variables. 

Matériaux : Socles en béton cellulaire, structure en pin, modules en polycarbonate opale. Eclairage Tube LED.

Graphisme : Florian Chevillard typographie Parabole par Dàvid Molnàr.

Année : 2021 

Production : Clermont Ferrand Massif Central 2028 

Photographies : © Thomas Dellys